4 mars 2009

Que retenir du congrès de Reims sur la forme ?


Au-delà de l’échec (attendu) et des divisions (annoncées) du congrès de Reims, je retiendrai 4 points : 1/ le choc des images entre un G20 axé sur des problématiques et des enjeux majeurs et un PS centré et obnubilé par une guerre d’égo et de personnes ,2/ l’élection probable d’une femme à la tête du PS (premier parti d’opposition) qui confirme la tendance sociologique qui fait de la femme l’avenir de l’homme politique, surtout dans le contexte actuel marqué par la crise , 3/ l’absence de la candidature de Bertrand Delanöe, pourtant annoncé par les sondages et les médias, comme le successeur naturel de François Hollande. Le maire de Paris a préféré se retirer, rappelant dès lors - par son attitude - un certain Lionel Jospin en 2002. J’ai écrit dans mon livre que les militants acceptent volontiers la défaite mais ne peuvent supporter l’abandon auquel ils préfèrent le courage, la résilience et le panache. De fait, moins crédible, sa côte de popularité aux yeux des militants et des sympathisants risquent de connaître une chute considérable. 4/ la bataille de l’image remportée par une Ségolène Royal cohérente dans son positionnement : hors appareil (n’hésitant pas à arriver la dernière le premier jour et donc à créer l’événement) et émotionnel voire christique en usant (une nouvelle fois) dans son discours des mots comme « chagrins » ou même « offenses » et « pardon » extraits du « Notre Père ». Les médias en raffolent. Par conséquent, Ségolène cristallisera les débats, les passions et donc attirera les journalistes. A vous qu’en avez-vous retenu sur la forme ? François B.

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