4 mars 2009

Etude de l’image des 3 prétendants au poste de Premier secrétaire


- Ségolène Royal : de par son parcours, Ségolène est aujourd’hui une « marque présidentiable » devenue, pour une partie des militants, référente sur son marché et par conséquent crédible et légitime pour la fonction souhaitée. Sa posture « anti-Sarkozy » (lui permettant d’incarner le rôle de première opposante) ainsi que ses positions face à la crise l’ont rendu proche des militants. Symbole d’une nouvelle façon de faire de la politique : le fond illustré par la démocratie participative et la forme par sa prestation « américanisante » du Zénith.


- Martine Aubry bénéficie d’un ancrage local et d’une bonne assise dans le parti. C’est la militante de base, le poing serré et les sanglots dans la voix. Une posture dans la ligne du parti d’Epinay. Pour autant, c’est la candidate de l’appareil symbole du Jospinisme et donc synonyme d’une image un tantinet passéiste. A l’heure du renouvellement des têtes et des générations, Aubry ne semble pas apparaître (en termes d’image, je précise) comme le meilleur choix.


- Benoît Hamon, c’est la surprise de cette séquence socialiste. Il a gagné une notoriété, une visibilité, une couverture médiatique se plaçant même aujourd’hui à la 3ème place des personnes les plus influentes du PS. Il ne lui manque plus que le 20h. Profitant de l’effet Obama et du souffle du changement, le jeune lion a pour lui la jeunesse, le renouveau, le dynamisme, le panache. Benoît, le romantique. Pour autant, à l’heure de la « présidentiabilisation » du parti, il lui manque, à mon sens, le parcours initiatique (porte feuille ministériels) c’est-à-dire une certaine crédibilité. A la recherche d’un leader, d’un chef et d’une direction, le PS peut-il se permettre de choisir Benoît Hamon ? François B.

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